PageRank fini, backlink interdit

A la suite de mon billet sur la mise à jour du PageRank, je vais vous donner quelques pistes pour mieux appréhender cette histoire made in Google mais surtout faire un petit point d’actualité à propos de cette jurisprudence de Douai si célèbre maintenant.

Le PageRank, c’est fini !

Bah oui, le PageRank, la Google dance et tout le tralala, c’est bel et bien terminé. Et, vous savez la meilleure ? C’est dépassé depuis 2009 pour une bonne et simple raison, l’important, ce n’est pas la taille mais la façon dont on s’en sert.

Comprenez que l’importance du nombre de backlinks n’a plus été aussi absolue qu’avant. L’algorithme même du PageRank était trop mathématique et ne prenait pas en compte d’autres paramètres plus pertinents.

Pour vous, public incrédule, lisez la page PageRank sur Wikipédia pour bien vous en rendre compte.

Sinon, vous pouvez aussi redécouvrir le billet d’Axe-Net, pas le parfum mais l’agence de référencement ! Dans un billet documenté et à grands renforts de captures d’écran, vous comprendrez que le PageRank ne sert à rien. Y’a aussi le Muscle qui expliquait en janvier comment la mise à jour du PageRank est un non événement.

Tu nous as floué alors !

Oui et non hein, je ne vous ai pas pris pour un kikoulol quand même dans mon billet précédent.

Le PageRank est mort mais il fonctionne encore, c’est un peu le crédit de confiance qui a disparu.  Aujourd’hui, un PageRank ne sert à rien hormis, dans mon cas, à récupérer 3 commentaires mais surtout à argumenter pourquoi mon PR est si important à mes yeux.

Parce que, pour moi, avoir un PageRank de 3, c’est significatif de mon travail novice sur mon référencement.

Mais si le PR ne fonctionne plus… Wtf ?

En fait, là où je ne rejoins pas l’idée d’un PageRank mort et enterré, c’est lors de la création d’un site web.

Dans ma logique personnelle, vous commencez par trouver un nom de domaine, vous développez votre site puis vous accueillez votre public. En gros, vous partez de zéro et vous avez envie d’avoir un retour sur investissement quelconque.

Dans mon cas, ce R.O.I. a été de gagner 3 points de PageRank. A mes yeux, ces 3 points prouvent que mon travail d’optimisation, de création de contenu et de référencement a été perçu par Google et a été interprété positivement.

Fin du laïus sur le PageRank, je n’en ai plus l’utilité. J’ai eu la juste satisfaction de voir mon travail récompensé et mes chevilles vont bien. A la limite, ce PageRank me sera peut-être demandé un jour pour un échange de liens, si c’est encore légal.

Le backlink, c’est interdit ?

Disons que le débat est ouvert dans la sphère SEO à la suite d’une jurisprudence. Cette décision législative vise la concurrence déloyale par le biais de satellites, c’est-à-dire de multiples sites web qui propulsent un site principal dans les moteurs de recherche, un réseau de sites.

La finalité de ce jugement serait une redéfinition du métier de référenceur où les optimisations ne pourraient être faites qu’insight soit dans le site. Plus d’échange de liens, plus d’annuaires, de diggs ou autres plateformes, tout backlink créé serait illégal…

Oui, c’est fou hein ! Alors, probable que je m’emporte comme d’autres mais j’essaye de lire partout. Voilà 3 liens pour en apprendre plus sur le sujet et vous faire votre propre idée :

  • la jurisprudence à l’origine du débat ou comment la Cour d’appel de Douai a lancé la première pierre dans l’espace sur les satellites ;
  • la réaction critique de Papy Spinning où la tendance 2011: le lien hypertexte, une concurrence déloyale ;
  • l’analyse du juriste Erwan Le Morhedec sur l’impact de cette jurisprudence laquelle sanctionnerait uniquement la méthode des satellites pour propulser un site dans les résultats des recherches.

Est-ce qu’on observe le triomphe et la suprématie de Google qui continue à danser mais tout seul ? Affaire à suivre.

Si vous ne comprenez pas quelque chose, commentez et je vous expliquerai ! Pour l’instant, toute cette histoire est encore en gestation donc je vous livrerai, comme promis, mes pistes d’optimisation dans un prochain billet.