Choisir ton prestataire en web social

Suite à une toute récente pseudo polémique ridicule basée sur l’ignorance d’un commentaire négatif, je m’en vais de ce pas te donner 5 astuces pour bien choisir ton prestataire en web social.

Parce que non, il ne faut pas choisir son prestataire au hasard et oui, tu dois savoir déceler le vrai du faux même si tu n’y connais rien.

Bien entendu, toute ressemblance avec une personne, un prestataire, une organisation ou une entité connue serait pure coïncidence.

1 – L’illusion du web social

Aujourd’hui, si tu  n’es pas sur les réseaux sociaux, tu n’existes pas.

Bien vu, sauf qu’une stratégie digitale, cela se pense en fonction de plusieurs critères et, dans ce domaine, c’est plutôt une histoire de proximité avec sa clientèle de prime abord, non ?

Alors, la question est : où sont tes clients ?

  • sur des forums : passe par un échange de liens ou propose des articles sponsorisés ;
  • sur des blogs : crée ta plateforme blog pour centraliser ce potentiel ;
  • sur Google : investit dans du référencement payant AdWords pour récupérer des prospects qualifiés ;
  • sur les médias sociaux : lis la suite du billet !

Ben oui, malheureusement, ce n’est pas parce que tu seras sur Facebook, Twitter ou un autre médium que tu vas développer ton chiffre d’affaires si tes clients ou prospects n’y sont pas.

2 – Facebook et Twitter, les incontournables. Ou pas.

 Je te propose de créer ta page sur Facebook et un compte Twitter.

Ensuite, on va prospecter, développer la viralité de tes réseaux et tu perds ton temps à compter les billets amassés.

Facebook + Twitter = Rentabilité obligatoire ?

Un médium de communication, c’est un moyen de discuter avec des gens mais il y a médium et médium.

Alors stop. M’enfin, qui a parlé de Facebook ou Twitter ? On a parlé de réseau social, à la limite, et il en existe des centaines.

Avant de payer pour la mise en place d’une fanpage Facebook chez un prestataire qui a déjà réalisé ce genre d’installation à l’identique pour une cinquantaine de clients via des outils gratuits sans développement technique ni graphique, on va réfléchir un peu.

Le principal, c’est quand même d’être présent, cf le point 1, là où sont tes clients. Donc, on va d’abord réfléchir et tenter de répondre à ces deux questions :

  • quelle est la cible de la communication : sexe, genre, tranche d’age, habitudes de consommation et de navigation ;
  • quels sont tes moyens en tant que client : budget, temps, ressources internes, formations à l’utilisation des nouveaux outils…

Parce que oui, du réseau, il y en a mais chacun n’est pas adapté à tous les professionnels. En vrac, voilà quelques détails sur les réseaux les plus populaires.

Quelques réseaux sociaux

Facebook

  • un peu plus de 12 millions d’utilisateurs entre 18 et 34 ans, il a une forte popularité auprès des jeunes ;
  • possibilité de faire du f-commerce, du e-commerce au sein de Facebook ;
  • communication plutôt soft et décoincée destinée à engager le dialogue pour se forger une communauté…

Facebook, c’est un moyen de drainer du trafic et d’être visible ailleurs que chez soi.

Twitter

  • réseau peu actif en France ;
  • souvent utilisé pour de la veille stratégique et concurrentielle ou pour des domaines précis de spécification ;
  • beaucoup de très jeunes (kikoulol) depuis quelques temps mais surtout des professionnels…

Twitter, c’est un business modèle très populaire en Amérique mais, ici, ce n’est pas encore à la mode, à l’instar des QR Codes.

Foursquare

  • des trucs sympathiques à faire, dans l’ère du nouveau web 3.0 avec utilisation des commentaires de tes amis pour qualifier des lieux ;
  • dimension ludique avec les badges ;
  • possibilité d’utiliser l’API pour créer ton jeu social.

Si tu cibles des jeunes mobiles ou des geeks, c’est parfait pour toi mais là, pour créer un jeu à partir de Foursquare, il faut avoir recours à de vrais experts en développement.

Google +

  • réseau émergent qui, pour l’instant, sert d’outil de veille ;
  • quasiment aucun intérêt pour la conversion, c’est dans la même optique que Twitter pour de la veille exclusive ;
  • utile pour forcer son référencement, tous les liens sont forcément bien ingurgités par Google !

Google + en est à ses débuts même s’il atteint les 10 millions d’utilisateurs. A surveiller mais, pour l’instant, les pages entreprises ont peu de fonctionnalités et peu de pouvoir de conversion.

YouTube

  • le réseau social du contenu vidéo par excellence, optimisé par Google, pouvant être optimisé via du référencement ciblé YouTube ;
  • visibilité d’une marque sur ce médium via une personnalisation de la chaine ;
  • partage des contenus publicitaires possible…

Tu proposes des vidéos très apprécies dans le style Bref ou Norman ? Alors fonce sur YouTube !

C’est vraiment un aperçu très rapide et succinct, les contre exemples sont légion.

Il y a d’ailleurs bien d’autres réseaux, les médias sociaux professionnels comme Viadéo ou LinkedIn, destinés à des profils particuliers vantant les mérites de leurs marques, les réseaux de recrutement jeunes à la Wiizbii ou YuPeek pour trouver un travail à la sortie des études, les réseaux délirants comme 5 minutes à tuer, des réseaux jeunes comme Pinterest, Instagram ou Geekli.st…

3 – Prestation de qualité ou prestation de mon petit cousin

Quand tu paies pour une prestation, tu veux mais surtout, tu dois savoir ce qui va être fait :

  • combien de temps de travail effectif ;
  • quels outils vont être utilisés et pourquoi ;
  • qui va réaliser le travail.

Cela permet de dégrossir un peu pour analyser en profondeur le prestataire et son travail en regardant :

  • si la prestation est sur tarifée, souvent le cas ;
  • le niveau de technique, est-ce que cela passe par des outils gratuits avec bandeau de publicité (Wildfire, Social Shaker) ou par un développement interne plus poussé et laborieux ;
  • les personnes qui vont participer à la réalisation de la prestation et, notamment, leur degré de compétence.

Voilà deux exemples floutés de page d’accueil ou welcome page qui doivent inciter l’internaute à cliquer sur J’aime.

Travail de débutant VS travail de développement

A gauche, une page d’accueil réalisée avec un outil gratuit et sans compétences techniques requises, à droite, un développement réalisé à la main et un certificat SSL pour permettre l’accès en protocole sécurisé, obligatoire par Facebook depuis le 1er octobre 2011.

En gros, à gauche, le travail d’un débutant, à droite, celui d’un expert.

Parce que, au final, moi, je serai client, j’aurai envie de récompenser un vrai travail, pas un truc que mon petit cousin qui tâte un peu en informatique peut me réaliser en moins d’une heure.

C’est bien beau de proposer un service mais il faut encore démontrer qu’il y a réellement un service professionnel proposé.

4 – Il faut se fier aux grandes firmes

Avec 5 000 followers sur Twitter et 2 000 fans sur Facebook, je pense savoir de quoi je parle. Et j’ai la plus longue.

Là, c’est à double tranchant.

On peut voir des grosses boites se faire rattraper par leurs erreurs alors qu’elles ont l’air et la manière de se démontrer clean et en innovation perpétuelle.

Certains font moins de publicité et sont moins visibles mais cela n’enlève rien à la qualité de leurs prestations. Bien entendu, il y a aussi ceux qui ont un large panel de fans et qui sont tout aussi brillants.

Les loups se cachent souvent parmi les agneaux et, la plupart du temps, ce sont les loups les plus au devant de la scène qui sont les plus fourbes.

Et je ne parle pas d’achat de fans et de followers ou de manière détournée pour gonfler sa popularité et le nombre de ses sujets comme son Klout.

5 – Une prestation web social est unique

Bon, ok, c’est un peu biaisé comme réflexion mais, pourtant, c’est réaliste.

Tu es unique !

Une fanpage Facebook ne devrait pas ressembler à une autre, tout est véhiculé par le médium :

  • l’image de marque de l’entreprise ;
  • son humeur, son humour, le ton qu’elle met dans sa communication ;
  • son objectif, discuter, échanger, fédérer, fidéliser…

Quand tu veux une prestation en webmarketing social, regarde si tu trouves des exemples qui te plaisent et dis-le à ton prestataire mais n’oublie pas de préciser que ta communication est unique.

Tu es autre chose qu’un client parmi d’autres !

Au final, choisir un prestataire, c’est difficile.

Seulement, on oublie souvent de considérer à juste titre le vecteur social dans la stratégie globale de l’entreprise. Et pourtant, quel formidable outil pour générer du trafic, fidéliser des clients ou tout simplement améliorer sa prestation !

Dans tous les cas, selon moi, un bon cycle de stratégie digitale serait celui-ci :

  • définir une stratégie, des objectifs qualitatifs et quantitatifs, des moyens et un budget (temps, argent) ;
  • mettre en place la stratégie ;
  • analyser le retour sur investissement pour réadapter la stratégie ou l’arrêter.

Pour le choix du prestataire, je pense qu’il faut :

  • écouter de manière attentive et regarder le contenu du devis / contrat pour être certain de tout comprendre ;
  • ne pas se laisser berner pour le premier venu sous prétexte qu’il a des milliers de clients satisfaits, tout est manipulable sur le web ;
  • demander des informations, poser des questions et ne pas hésiter à demander des conseils, les prestations déjà conçues sont les moins bonnes !

Même si tu n’es pas spécialiste, tu connais ta cible et ton métier alors ne laisse pas quelqu’un te raconter des salades bio.

D’ailleurs, une stratégie digitale, c’est aussi et surtout une stratégie. On évalue le pour et le contre, on calcule la rentabilité et après on se lance. Ton prestataire, il va véhiculer ton image de marque et plus ou moins influencer ce retour sur investissement, autant que la prestation corresponde à tes besoins, peut-être, à tes envies et que ton prestataire te plaise (discours, communication, créativité de la communication).

Certaines fois même, il sera plus rentable de partir sur les réseaux sociaux que sur une publicité traditionnelle, puisque les recommandations des pairs sont plus puissantes que les publicités mais, encore une fois, tout est à analyser au cas par cas.

Un prestataire qui propose du webmarketing social, il regarde ta cible, ton budget, le potentiel de chaque réseau et il te dit où tu dois être et pourquoi.

Un vendeur de rêve te vend une présence sur X réseaux avec formation intégrée sans savoir si ce sera rentable. En même temps, il s’en fiche puisqu’il a vendu la même prestation à une centaine d’autres clients.

Si tu veux rajouter quelque chose, je suis preneur pour améliorer les conseils et aiguiller de la meilleure manière pour le choix d’un prestataire de qualité dans le web social.