Référencement et création de page

Voilà, pour terminer la semaine, encore un peu d’aide pour bâtir ton référencement naturel tout seul comme un grand.

Bien entendu, il faut des connaissances, une veille permanente, des compétences spécifiques mais le principal référenceur d’un site, c’est toi petit scarabée. Si tu es rédacteur, tu as déjà beaucoup de possibilités à exploiter pour dévoiler ton site web au monde entier et l’optimiser facilement !

Attention, c’est un billet de fond assez long, prépare tes petits yeux avant de te lancer !

Bien débuter ta rédaction

Tout commence, par un beau jour de printemps, lors de la création d’une page, d’un article, en bref, la création d’une nouvelle page web hébergeant un contenu tout neuf.

Petit rappel : ton contenu est bien entendu unique, Google Panda oblige.

Tu vas rédiger pour toi-même, pour des internautes mais aussi pour des moteurs de recherche. Aussi, avant de te lancer dans ta prose, prends quelques minutes pour :

  • structurer tes idées ;
  • repérer les mots clés de ton discours ;
  • utiliser tout le champ lexical avec synonymes et co-occurences des mots clés ;
  • anticiper ton référencement et savoir sur quelle requête tu veux apparaître.

Voilà, maintenant que tu es expert en rédaction web, il va falloir  t’appliquer à mettre en forme ton contenu !

Voilà quelques pistes pour bien structurer ton écriture.

Une url pertinente

L’url, c’est l’adresse de ta page sur le web. Par exemple, pour cette superbe page que tu es en train de lire, l’url est :

https://blog.thibautparent.com/10-02-2012/referencement-naturel-seo-creation-page

Cependant, cette url est déjà optimisée pour faire apparaître des informations précises. A l’origine, l’url de cette même page est :

https://blog.thibautparent.com/?p=2003

Pourquoi cette différence ? Parce que l’url initiale est automatique, l’url finale est paramétrée via des permaliens pour WordPress qui, en fait, utilisent l’url rewriting.

Url rewriting

Le principe est simple, transformer un lien basique en lien plus parlant. Le mode url rewriting récupère, par défaut, les mots du titre de la page pour les faire apparaître dans l’url.

Je dis par défaut car il est possible de paramétrer cette évolution pour supprimer les mots de liaisons ou stopwords. Dans l’exemple de cette page, une réécriture basique donnait l’url :

https://blog.thibautparent.com/10-02-2012/referencement-et-creation-de-page

Il semble aussi que la longueur maximum soit 255 caractères selon WebRankInfo, réduction d’url sur les plateformes oblige, mais cette quantité de caractères est amplement suffisante.

Autre détail à prendre en compte, le symbole séparant les termes. Personnellement, je suis partisan du tiret mais tu peux utiliser ce que tu veux du moment que c’est un caractère non accentué, que ce n’est pas un tiret du bas underscore et qu’il n’est pas utilisé dans un autre cas à l’image du # (lien interne à la page).

Url et mots clés

Le principe est de faire apparaître les mots clés voulus dans l’url de la page. On conseille en général 5 mots clés maximum ayant un rapport direct avec le contenu.

Il ne s’agit pas de forcer le référencement mais de faire apparaître la trame de fond du discours, pour faire comprendre sans lire la prose de quoi parle la page. Cela parle aux internautes, aux moteurs de recherche ou encore aux services tels AdSense qui va cibler les publicités en fonction des mots clés.

Url et arborescence

Tu peux indiquer l’emplacement de ta page dans l’arborescence générale, en incluant par exemple la catégorie à l’url. Personnellement, comme j’utilise plusieurs catégories (dont le potentiel de référencement doit être probablement nul, un billet dans plusieurs catégories doit être vu comme du contenu dupliqué), je ne l’utilise pas dans l’url finale mais cela peut permettre de classifier les rédactions et de permettre de d’y retrouver.

Une url datée ?

C’est un sujet de discorde au sein de la communauté SEO.

A l’origine, pour WordPress par exemple, il était conseillé d’indiquer une date de publication. J’avoue que cela est important pour moi, en un coup d’œil, on sait quand le texte a été rédigé et s’il est encore valable.

Cependant, d’autres arguent qu’une url sans date permet de modifier une page et de la mettre à jour facilement. Une page dont l’url indique seulement google-panda pour être constamment remise à jour et garder un référencement centré sur les nouveaux filtres Google.

Une url complète avec extension ?

Bien souvent, dans les optimisations, les urls n’ont plus d’extension car oui, les pages web ont toutes une extension, .html, .htm, .php… Cependant, les modifications au niveau des urls ont permis de supprimer ces extensions.

Là où le bas blesse, c’est qu’une url de type google-panda/ n’indique pas une page (pas d’extension de page) mais un répertoire (url finissant par un slash /).

D’aucuns expliquent que la page n’est donc pas différenciée d’un répertoire et que cela nuit au positionnement de la page, d’autres démontrent le contraire, à savoir qu’un moteur de recherche sait faire la différence entre un dossier et une page…

C’est un autre sujet de discorde entre les référenceurs, certains gardent une extension (le malaise de l’optimisation mots clés dans Title + URL + H1) et d’autres pas (la complémentarité SEO/SEA). Le débat est ouvert !

Un contenu structuré

Tant qu’à faire, autant structurer ton discours avec des titres. Là, c’est sympathique pour les moteurs comme pour tes lecteurs, tout le monde s’y repère.

Un contenu structuré traduit un réel investissement, il faut réfléchir comme un journaliste et avoir les mêmes démarches :

  • phrase d’accroche ;
  • introduction ;
  • conclusion et perspectives…

Des balises de titre

En construisant ta prose, tu vas utiliser des balises de titres, traduites en code html par <h1>, <h2> jusqu’à <h6>. Ces balises représentent les niveaux de tes titres, <h1> étant le titre de niveau 1 (l’équivalent d’un 1 ou d’un I), <h2> le titre de niveau 2 (1.1 ou I.I)…

Souvent, le titre de ta page devient ton titre <h1> et ce h1 a valeur d’unicité du point de vue des machines.

Pour ce qui est du nombre de h1, je n’ai aucune certitude et, là aussi, le débat est ouvert. Personnellement, sans réaliser de vrai test, j’ai utilisé au départ de ce blog plusieurs balises h1 sans me retrouver pénaliser au final mais je ne brasse pas assez de trafic pour être une règle.

Des titres précis et optimisés

Quand tu choisis tes titres, il faut tenter de te focaliser sur les mots clés que tu veux faire ressortir.

Un titre Et voilà quelques astuces de plus est mal optimisé, quelque chose dans le style D’autres astuces aurait été plus judicieux.

L’idée générale est de faciliter le référencement de ta page mais, quelques fois, la fantaisie et les co-occurences sont plus intéressantes, tes lecteurs apprécieront.

Du contenu mis en forme

Pour ce qui est de la rédaction, il y a quelques principes de base à ne pas oublier.

Les images

Insérer une image dans un contenu, c’est bien, visuel et tout. Seulement, il faut penser à ceux qui ne lisent pas comme nous les images, soit les mal/non voyants mais aussi les moteurs de recherche.

Donc, quand tu insères une image, tu indiques son titre mais tu renseignes aussi le champ alt, soit le champ alternatif. Ce champ sera donné à ceux qui ont des problèmes de vision et reste obligatoire pour être compatible avec les dernières règles consensuelles du W3C.

Tu veilleras aussi à donner à ton image un titre pertinent, dans lequel tu peux inclure aussi des mots clés. Le but est d’être visible dans les recherches d’image. Pour information, je le fais quelques fois jusqu’à la suroptimisation mais les images du blog sont souvent récupérées par n’importe qui. Heureusement que j’ai un hébergement illimité :)

La forme

Si tu veux faire ressortir des mots, tu les mets en valeur en italique, gras ou souligné. Cela force le regard des lecteurs mais cela permet aussi d’indiquer aux moteurs que ces mots sont importants.

Les liens

Je ne reprendrai pas le laïus habituel pour ce qui est des liens mais deux choses sont certaines :

  • le maillage interne, c’est-à-dire le fait de lier à une page d’autres pages du site, facilite leur référencement et permet aussi de créer le réseautage du site ;
  • l’ancre du lien est à manipuler en utilisant synonyme et co-occurence afin d’assurer un maximum de compréhension aux robots et aux lecteurs. Je fais même dans le détail en allant jusqu’à modifier certaines fois le titre pour qu’il diffère légèrement de l’ancre.

C’est la fin, tu veux une infographie ?

Voilà pour le petit tour d’horizon sur les pseudos commandements à respecter quand tu veux rédiger une page qui soit naturellement optimisée.

A savoir que mes conseils :

  • ne sont pas divins, je les ai lu de part et d’autre ;
  • sont source de polémique pour certains ;
  • ne reflètent peut-être pas la réalité des choses mais tu es invité à améliorer la prose en commentant ;
  • sont ceux que je respecte presque tout le temps pour rédiger sur cette plateforme.

Plus de webmarketing a réalisé une infographie regroupant quelques conseils, tu peux aussi y jeter un œil.

Le référencement naturel selon Plus de Webmarketing

Quelques précisions cependant :

  • je vois sur la toile que beaucoup remettent en cause les meta keywords. Certes, Google ne les indexe plus et on le comprend mais les autres moteurs de recherche s’en servent encore, à l’instar de Bing, quand cette balise est réellement bien utilisée ;
  • il est réellement dommageable d’avancer des statistiques sans citer ses sources, le gros défaut de cette infographie et des suivantes ;
  • pour les balises meta, paramétrables pour les experts ayant des outils adaptés ou des droits nécessaires, la norme est de 160 caractères pour la meta description et 60 pour le titre ;
  • j’ai déjà fait un billet pour orienter quant à la recherche d’un nom de domaine, à lire donc.

Alors, heureux (se) ?